Rencontre entre un candidat DLE et la députée bretonne Christine Le Nabour en faveur d’une réforme de la coparentalité

Un entretien de 1h30 s’est tenu récemment entre Fabien Wald, candidat de la liste “Défendre les enfants” aux élections européennes, et Christine Le Nabour, députée macroniste bretonne. Cet échange a permis de mettre en lumière plusieurs problématiques majeures concernant la coparentalité en France, un sujet que les deux interlocuteurs ont longuement abordé, notamment suite à la réception d’un courrier signé par une dizaine d’associations engagées pour la protection des enfants.

Un courrier qui a touché la députée

Christine Le Nabour s’est dite particulièrement touchée par le courrier collectif signé par plusieurs associations et relayé sur le site “Défendre les enfants” . Ces associations y appelaient à une réforme urgente de la coparentalité en France, dénonçant les failles du système actuel qui, selon elles, affectent négativement les enfants et leurs parents, particulièrement dans les cas de séparations conflictuelles. La députée a manifesté une réelle empathie envers les préoccupations soulevées et a fait preuve d’une écoute attentive tout au long de l’entretien.

Engagement en faveur de la résidence alternée

L’un des points majeurs discutés lors de cet entretien fut la proposition de loi de la sénatrice Mme Doineau, visant à favoriser la résidence alternée des enfants en cas de séparation parentale. Christine Le Nabour, convaincue par les arguments de Fabien Wald et des associations, a pris l’engagement de porter ce texte à l’attention de son président de groupe à l’Assemblée nationale. Elle souhaite le convaincre du bien-fondé de cette proposition, dans l’objectif de la faire avancer dans le cadre législatif. Selon elle, une telle réforme pourrait permettre de mieux équilibrer les responsabilités parentales après une séparation et d’éviter que l’un des parents ne se retrouve marginalisé.

Une incompréhension autour de la ligne téléphonique 3919

Au cours de l’entretien, Fabien Wald a également souligné une question particulièrement sensible concernant la ligne d’urgence 3919, dédiée aux victimes de violences conjugales. Il a déploré que cette ligne, très médiatisée et essentielle, ne mentionne pas explicitement qu’elle est aussi accessible aux hommes victimes de violences. La députée a exprimé son incompréhension face à cette omission et s’est engagée à faire remonter ce problème en commission. Elle a également pris acte qu’une saisie du défenseur des droits pour discrimination était en cours et souhaite suivre ce dossier de près pour veiller à ce que l’égalité de traitement soit respectée.

Difficultés liées à la NRE et à l’EGV

Christine Le Nabour a également été sensible aux difficultés rencontrées par les parents victimes de Non-Représentation d’Enfant (NRE) et d’Éloignement Géographique Volontaire (EGV). Ces situations, souvent très douloureuses pour les parents comme pour les enfants, contribuent à des ruptures familiales profondes. La députée a reconnu qu’il était essentiel de renforcer les dispositifs législatifs pour mieux encadrer ces situations et protéger les droits des parents, tout en assurant le bien-être des enfants.

Un engagement envers l’ASE et les associations

Christine Le Nabour a enfin rappelé qu’elle est à l’origine de la création d’une commission sur l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Dans ce cadre, et en réponse aux préoccupations soulevées par Fabien Wald, la députée s’est engagée à auditionner au moins une des associations membres du collectif “Défendre les enfants”. Ce geste montre sa volonté de s’ouvrir à une pluralité d’opinions et d’envisager des réformes concrètes qui prennent en compte les difficultés rencontrées par les familles et les enfants en France.

Une rencontre porteuse d’espoir pour la coparentalité

Cette rencontre entre Fabien Wald et Christine Le Nabour marque une étape importante dans le dialogue entre les acteurs de la société civile et les responsables politiques. Les engagements pris par la députée bretonne offrent une perspective encourageante pour la réforme de la coparentalité en France, ainsi que pour la reconnaissance des droits de tous les parents, hommes et femmes, victimes de situations souvent ignorées par les institutions actuelles. Le suivi de ces engagements sera crucial pour évaluer les avancées futures en faveur d’une meilleure protection des enfants et de leurs parents.

Consulter également l’article sur le site internet de Mme Christine Le Nabour en cliquant ici.


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