Étude de la DREES : Des évolutions encourageantes, des réactions surprenantes.

1. Nouvelle étude de la DREES : Des évolutions encourageantes… Mais des contradictions persistantes

La publication récente de l’étude de la DREESDepuis vingt ans, des pères plus présents auprès des jeunes enfants mais pas plus souvent seuls avec eux », Études & Résultats n° 1355) apporte des éléments essentiels pour comprendre les dynamiques familiales de la société actuelle. L’étude fait ressortiur que des transitions majeures sont en court mais qu’elle demeure insuffisantes.

Parmi les constats notables, un diminution globale que les parents passent avec les enfants ! C’est ainsi 5h15 perdues par les enfants en 20 ans ! Mais la DRESS constate aussi que l’accueil extra‑familial (crèches, assistantes maternelles, etc.) est plus fréquent que le recours aux proches (grand‑parents, etc.) qui a diminué comparativement aux années précédentes

✅️ L’étude fait des constats intéressants concernant les pères :

  • Leur présence auprès des jeunes enfants augmente depuis vingt ans,

  • Cette progression est particulièrement visible dans les foyers où les deux parents travaillent à temps plein. Signe qu’une plus grande égalité professionnelle a tendance à favoriser une plus grande égalité parentale. L’inverse est également vrai comme : une plus grande égalité parentale à tendance à favoriser une plus grande égalité professionnelle (voir l’étude sur la Suède ou celle de l’INED)

  • Les pères participent davantage aux soins du quotidien et à certaines tâches éducatives.

✅️ Parmi les constats notables concernant les mères :

  • Elles passent – toujours ! – en moyenne une heure de plus par jour à s’occuper des enfants.

  • Mais les écarts de temps parental diminuent légèrement dans certaines catégories socio-professionnelles, notamment les couples plus diplômés et aisés.

Ces éléments montrent que les représentations d’un père « en retrait » est aujourd’hui dépassée : Elles ne correspondent plus à la réalité de nombreux foyers. Constat qui n’est pas incompatible avec le fait que les mères restent, en moyenne, une heure par jour de plus avec les enfants et assument encore fréquemment la totalité des imprévus et démarches administratives comme nous l’avons évoqué ci-dessus. Il y a toujours du chemin à faire !

Cette apparente amélioration se heurte toutefois aux constats plus sévères formulés par le Haut Conseil à l’Égalité, qui souligne que les structures sociales — répartition des tâches, attentes culturelles, organisation professionnelle — demeurent profondément inégalitaires. Ce décalage nourrit une difficulté récurrente : la réalité des familles évolue, mais les représentations et les dispositifs publics ne suivent pas toujours au même rythme.

Dans le même temps, les transitions constatées mériteraient d’être soutenues et encouragées par les politiques publiques. La généralisation de la résidence alternée pourrait justement constituer un levier sociétal important pour confirmer ces évolutions positives. Mais il demeure toujours des résistances à cette évolution pourtant positive pour les enfants, les mères et les pères.

Nous en parlions justement dans notre article de juin 2025. Cf. Résidence alternée : que disent vraiment les opposants à la proposition de loi n°819 ? – Défendre les enfants


2. Ouverture du 3919 à toutes les victimes : Une évolution qui pourrait accompagner positivement le mouvement

Depuis plusieurs mois, de nombreuses voix — dont celles de notre collectif — demandent que le 3919 soit accessible à toutes les victimes de violences conjugales, quel que soit leur sexe ou leur genre, réel ou supposé. Une telle évolution aiderait les victimes non-femmes à mettre des mots sur ce qui leur arrive en les relégitimisant.

En effet, beaucoup d’hommes et de personnes non-binaires peinent à qualifier ce qui leur arrive. De plus, avoir un numéro unique d’aide et d’orientation permet de lutter contre toutes ces violences en même temps et, au passage, d’apporter des financement supplémentaires au 3919 pour son fonctionnement. Financement que de nombreuses association appellent de leur vœux.

Dans le même temps, très tristement, lors d’un entretien récent d’un membre de notre collectif avec Le Monde*, la journaliste nous a indiqué que des écoutantes du 3919 déclarent recevoir : « des appels d’hommes insistants ou harcelants », en raison du fait que la ligne ne leur serait pas accessible.

Défendre les enfants déplore que de tels agissements aient lieu et apporte tout son soutien aux personnes engagées dans ce travail d’écoute, de soutien, de conseil et d’orientation. Nous savons toute la difficulté que peut représenter cette écoute de personnes qui sont souvent en détresse pour compter dans notre mouvement plusieurs associations qui apportent également soutien à des parents victimes de situations particulièrement violentes, des mères et des pères qui souffrent et qui demandent de l’aide. Être écoutant, être soutien ne devrait jamais exposer à du harcèlement ni à des intimidations sous quelque forme que ce soit.

Même minime, le harcèlement, le dénigrement, comme toute violence, c’est non !

Nous espérons que les personnes qui gèrent le 3919 aient accès, comme la police ou les pompiers, à la localisation et l’identification des numéros de téléphone et que les personnes qui se rendent coupable de tels agissements d’intimidation puissent être poursuivies et jugées pour leurs actes abjects.

*Cf. Prise de contact sur Linkedin avec la journaliste du journal Le Monde

Au contraire de ces comportements déplorables, nous pensons que le 3919 a vocation à réunir toutes les victimes de violences dans un seul et unique service spécifiquement dimensionné pour répondre à tous les appels. Un lieu apaisé qui permette l’écoute dans un contexte normal. Il apparaît donc important d’écarter tous les comportement transgressifs, que ce soit les violences physiques elles-mêmes ou les comportements de harcèlement. Et ce, quel que soit les autrices ou les auteurs de ces agissements.

Pour le collectif, l’ouverture du 3919 serait une avancée majeure qui participerait à la transition décrite par l’étude de la DRESS.

En conclusion, cela permettrait de lutter contre toutes les violences :

  • En élargissant l’accueil,

  • En renforçant le budget,

  • En formant davantage de professionnelles et professionnels,

  • En laissant appelantes et appelants choisir s’ils préfèrent s’adresser à une femme ou à un homme.

Cette vision s’inscrit dans une logique de cohérence : lutter contre toutes les violences simultanément est souvent plus efficace sur le moyen et le long terme. Cette demande d’ouverture du 3919 à toutes les victimes, implique naturellement un financement renforcé* (de 885 000 à 2 millions d’euros).

*Extraits des différents amendements


3. Rencontres de la MIPROF : De l’incompréhension aux interrogations

L’incompréhension ⁉️

C’est dans ce contexte d’évolutions positive qu’il convient de soutenir et confirmer que nous avons fait l’objet d’attaques lors des rencontres interprofessionnelles 2025 de la MIPROF. C’est d’autant plus surprenant que nous partageons nombre d’objectifs. Dans le passage repris ci-dessous la directrice de « Solidarité Femmes » intervient et son discours a suscité la surprise, une certaine incompréhension et même de la tristesse au sein du collectif « Défendre les enfants ».

Voir la vidéo :

Dans cette intervention, des mouvements citoyens ayant soutenu la PPL 819 — portant sur la résidence alternée — sont décrits à travers des termes tels que « masculinis­tes », « méthodes trumpiennes », ou associés à des stratégies de manipulation. Le collectif exprime son incompréhension face à ces raccourcis, d’autant plus qu’ils ont été tenus dans un cadre institutionnel de l’État. Nous rappelons que – sauf à être dans une sorte de post-vérité très trumpienne justement – la résidence alternée est bénéfique pour les enfants.

Propos confirmé lors d’une récente interview.
Cf. Interview de Mine Günbay (Fédération nationale Solidarité Femmes) : intensification des violences faites aux femmes, ressources limitées et montée des mouvements masculinistes – Fondation RAJA-Danièle Marcovici Fondation RAJA-Danièle Marcovici

Défendre les enfants rappelle plusieurs points :

  • Le collectif est composé d’hommes et de femmes, dont des mères et des pères, des grands-mères et des grands-pères exclu.e.s, ainsi que des nouvelles conjointes et nouveaux conjoint.

  • Nous avons contacté tous les partis politiques, sans distinction aucune. Si la directrice de Solidarité Femmes s’étonne que les partis politiques signataires de la PPL 819 sont davantage d’un bord que d’un autre, nous l’invitons à contacter tous les partis non-signataire afin de savoir pourquoi ils n’ont pas voulu défendre la résidence alternée égalitaire ? Nous sommes nous-mêmes, d’ailleurs, assez surpris de ce constat auquel nous ne nous attendions pas.
  • Nous rejetons toute pensée misogyne ou misandre. Les membres de nos associations vivent pour beaucoup, déjà, des situations d’une grande violence à titre personnel. Des situations qui font forcément réfléchir et leur montrent combien il est absurde de sur-généraliser et de tomber dans la haine de l’autre du fait de son sexe ou de son genre. Nous serons toujours résolument actifs contre tous les sexismes.
  • Notre mouvement est apolitique, rassemblant des sensibilités diverses ;

  • Notre action consiste à mener des contacts parlementaires réguliers, sans financement public et sans structure partisane ;

  • Les associations engagées dans notre collectif ne portent aucune revendication liée à des mouvances anti-égalité : leurs thématiques sont claires et limitées :

    1. Résidence alternée,

    2. Dysfonctionnements de l’aide sociale à l’enfance,

    3. Reconnaissance de l’exclusion parentale.

  • Concernant les amendement relatifs au 3919 : Nous avons juste relayé l’information relative à ces amendements justement parce qu’il proposaient l’ouverture de ce numéro d’urgence, nécessaire et vital, à toutes les victimes ET un financement supplémentaire pour encaisser cette charge nouvelle. Ils ont été déposés (de la gauche de l’hémicycle à l’extrême droite) par Mme. Maud Petit (Modem), M. Alexandre Allegret-Pilot (UDR) et Mme. Claire Marais-Beuil (RN). Nous serions heureux de relayer tout amendement qui irait dans le même sens quel que soit son bord politique. Cette évolution ayant vocation à être transpartisane, les onze groupes parlementaires pourraient la porter. Enfin, si nous avions laissé passé des amendement qui irait également dans ce sens, nous l’ajouterions à nos publications. Personne n’est parfait : Nous aurions pu laisser passer une information importante. Dans ce cas, merci de nous faire parvenir le lien vers tout autre amendement proposant un 3919 ouvert à toutes les victimes.

Des interrogations ❓️

❌️ Qui est ce « ils » fourre-tout ?

Mme Mine Günbay, passe de ces accusations sans fondement contre notre mouvement à un « ils » fourre-tout qui permet toutes les insinuations. Nous ne pouvons que nous interroger sur la méthode employée. Une méthode qui ne fait ni argument, ni démonstration. Nous pensons que la lutte contre toutes les violences et l’aide à toutes les victimes méritent un débat respectueux, ouvert et sans insinuations ni dénigrement. Insinuations et dénigrement qui sont un classique des personnes manipulatrices. Or justement, les victimes de violences ne connaissent que trop bien ces personnes manipulatrices : tous les gens violents, hommes comme femmes, sont aussi manipulateurs.

❌️ Une PPL819 déposée par Défendre les enfants, vraiment ?

La PPL819 a été déposée par Mme Christine LE NABOUR. Nous n’avons donc ni rédigé, ni déposé cette PPL819 contrairement à ce qui est avancé dans ce passage. Encore une affirmation fausse donc.

❌️ Demande d’un égalité budgétaire? Vraiment ?

Nous trouvons surprenant une demande d’une « égalité budgétaire parfaite » entre les différentes politiques d’aide aux victimes. Car, sans surprise, les budgets doivent être pensés en termes d’objectifs, en fonction de la nature et de l’ampleur respective des violences combattues, en prenant en compte les spécificités de chaque violence. Dès lors, imposer une égalité budgétaire apparaît être juste une contrainte inutile qui serait plutôt de nature à entraver la lutte effective contre les violences elles-mêmes. Nous ne savons pas qui aurait attaqué ce budget 137, mais nous trouvons donc l’approche de ces personnes pour le moins absurde. Nous n’avons jamais défendu cela contrairement à ce qu’insinue Mme Mine Günbay dans ce passage.

❌️ Nous ne défendrions pas la parité ?

Voilà un procès d’intention. Sauf que, concernant la parité, Mme Mine Günbay montre surtout qu’elle n’a même pas lu notre programme. Si elle s’était renseignée, elle aurait pu voir que nous défendons justement la parité. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avions pas pris officiellement position concernant la parité au palais bourbon, étant un mouvement de défense des enfants et des parents, mais nous partageons cet objectif.

❌️ Des attaques  contre le planning familial ?

Enfin, concernant le planning familial nous regrettons vivement toutes les attaques faites contre cette institution nécessaire, utile, fondamentale qui promeut la santé sexuelle, la contraception, le choix d’une maternité choisie, la lutte contre les IST, la lutte contre toutes formes de violences,… Le mouvement Défendre les enfants ne peux que déplorer une gestion purement budgétaire (https://www.franceinfo.fr/sante/des-coupes-budgetaires-partout-sur-le-territoire-le-planning-familial-alerte-sur-sa-baisse-de-financements-publics_7319172.html) d’une organisation qui répond à des besoins de société. Nous serons heureux de relayer les campagne de défense du planning familial.

❌️ « Des hommes qui seraient victimes » ?

Nous entendons donc, là, dans les propos tenus « Des hommes qui seraient victimes », un discours qui tendrait à dire qu’il n’y aurait pas d’hommes victimes ? Sans surprise, concernant les violences physiques dans la sphère conjugales, il y a des femmes battues et des hommes battus (https://factuel.afp.com/un-homme-sur-cinq-victime-de-violences-conjugales-un-chiffre-infonde-et-decontextualise). Même si la proportion et la gravité ne sont pas la même, elles et ils sont victimes et ont toutes et tous droit à l’écoute, au respect et au soutien. Défendre les enfants est résolument contre tous discours d’invisibilisation de quelques violences que ce soit. Que ce soit des violences faites aux femmes ou que ce soit des violences faites aux hommes. Cette opposition femmes-hommes qui pourrait apparaître comme une sorte de pseudo « bataille de légitimité entre victime » nous apparaît absurde et contre-productive pour combattre justement l’ensemble de ces violences.

 

Des questions :

Face à ces collages d’étiquette sur un mouvement que ces personnes ne connaissant visiblement pas du tout, le collectif tient à poser une série de questions légitimes :

  • Quels seraient précisément les mouvements « masculinistes » évoqués ?

  • Quelles positions défendraient-ils qui justifieraient une confusion avec les revendications portées par Défendre les enfants ?

  • Comment ces propos s’articulent-ils avec l’objectif affiché par la MIPROF d’« éradiquer les violences » dans toutes leurs formes ?

Nous sommes disposés à échanger avec Mme Mine Günbay qui semble avoir confondus plusieurs choses. Du moins, c’est l’hypothèse bienveillante que nous avons décidé de faire aujourd’hui malgré le florilège d’insinuations et d’amalgames de ce discours dans le cadre d’une conférence qui méritait des éléments factuels. Nous pensons qu’une rencontre serait pertinente pour qu’elle puisse clarifier ses positions et, à l’occasion, découvrir notre mouvement.

Le collectif souligne d’ailleurs qu’un débat public serein gagnerait à distinguer clairement les vrais mouvements anti-égalité — qu’il condamne — des acteurs citoyens qui œuvrent pour des réformes concrètes et compatibles avec les valeurs féministes et égalitaristes.


4. L’engagement du collectif « Défendre les enfants » : entre vigilance, égalité et absence totale de subventions

Le collectif tient à rappeler qu’il ne reçoit aucune subvention de l’État, tout comme les associations qui le composent.
Cette absence de moyens contraste fortement avec la difficulté d’obtenir une tribune, une visibilité ou une invitation à des instances institutionnelles telles que :

Pourtant, les positions défendues par le collectif s’inscrivent clairement dans une logique égalitariste :

  • soutien à l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution,

  • soutien à la résidence alternée égalitaire,

  • soutien aux réformes de la justice et de la protection de l’enfance (*Cf. notre programme),

  • engagement pour une société plus juste pour les femmes comme pour les hommes.

Les constats soulevés par la MIPROF dans son étude « éradiquer les violences » et dans les échanges interprofessionnels pourraient constituer un nouveau point de départ :
celui d’une lutte commune, féministe et égalitariste, entre mouvements militants, institutions et acteurs politiques.

Comme le rappelle le document communiqué :

« Les sociétés évoluent si lentement. […] La politique doit être la place d’un constat qui permettra d’identifier ce qui doit changer, et de mettre en œuvre les lois progressistes nécessaires. »

Programme DLE
Programme DLE

5. Conclusion : Tous ensemble, nous pouvons changer les choses !

L’ensemble des éléments de cette semaine (étude de la DREES, propos entendus lors de la MIPROF, débat sur le 3919, entretien avec Le Monde) révèle sans doute de nombreuses incompréhensions entre des mouvements qui — au vu de leurs engagements et objectifs — ont tout à fait vocation à travailler ensemble.

Les différence de perceptions existent sans doute, notamment sur :

  • La réalité évolutive des familles,

  • Les discours institutionnels,

  • La fragilité des espaces de débat,

  • La nécessité urgente de moderniser la lutte contre toutes les violences.

Nous tenons à le rappeler : Notre engagement est de faire avancer les droits des femmes, consolider les avancées obtenues par le combats de femmes et d’hommes dans les mouvements féministes et égalitaristes, selon que chacun se reconnaisse dans un terme ou dans l’autre. Car, en effet, au-delà du choix des mots, il y a un horizon commun : améliorer notre société pour que les femmes et les hommes y soient traité.e.s dans le respect de leurs droits et dans une égalité de fait.

Aussi Défendre les enfants soutien les initiatives dans ce sens : Nous soutenions l’inscription du droit à l’IVG dans la constitution (voté ! Bravo aux associations féministes pour ce combat), nous soutenons généralisation de la résidence alternée égalitaire (en attente d’être débattue depuis des années, voir PPL 819), nous soutenons l’évolution de la justice mais aussi des services de protection de l’enfance (voir notre programme), …

La liste des luttes est longues, mais femmes et hommes, ensemble, peuvent relever ces défis. Les sociétés évoluent si lentement… Ce sont des millions de personnes qui naissent, grandissent et vivent dans un système inégalitaire et patriarcal dans lequel tous les sexismes et toutes les violences sont finalement trop peu combattus. Les enfants qui grandissent dans ce contexte apprennent surtout la reproduction du même, ce qui participe aux inégalités constatées à l’âge adulte.

Mais la politique, justement, doit normalement permettre d’agir pour que la société change plus vite. Elle ne doit pas être la place d’un constat des problèmes qui empêcherait d’agir, mais la place d’un constat qui permettra, d’une part, d’identifier tout ce qui doit changer et, d’autre part, de mettre en œuvre les lois progressistes nécessaires à ces changements !

Les constats de la MIPROF, sont donc riches d’enseignements, et pourrait être un nouveau point de départ. Celui d’une lutte commune des mouvements militants et politiques pour que la société change en mieux. Nous saluons d’ailleurs l’engagement des femmes et des hommes qui agissent sur le terrain, des mouvements féministes qui défendent ces évolutions vers plus d’égalité conformément à leurs idéaux historiques, les parents, des mères et des pères, qui dans notre mouvements sont en lutte contre les injustices de cette société qui, par bien des aspects, est restée ancrée dans le patriarcat du 19e siècle.

Tous ensemble, nous pouvons changer les choses !


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