Chiffres et statistiques

Les chiffres de la résidence alternée.
Quelques chiffres en Europe.

Les chiffres de la résidence alternée :

11,5%

C’est le taux de résidence alternée
en France. L’un des plus bas taux d’Europe 🇪🇺 !

480 000 d’enfants sont en résidence alternée sur 4 millions d’enfants de parents séparés. Seulement 1 enfant de parents séparés sur 10. Ce taux tombe sous les 7% lorsque les enfants ont moins de 3 ans.

11,5% en 2020.
10,6% en 2018.
2,7% en 2016.

4 M.

4 Millions d’enfants de parents séparés en France.

+ de 3,5 M vivent principalement chez leur mère.
– de 105 000 vivent principalement chez leur père.

25%

des familles sont monoparentales.

86 % des enfants résident chez 1 seul parent, généralement leur mère.

“Les parents d’enfants en résidence alternée sont davantage diplômés. […] Le taux d’emploi des mères de ces enfants est proche de celui des pères (89 % contre 92 %). […] les mères d’enfants alternants travaillent quatre fois plus souvent à temps partiel que les pères de ces mêmes enfants (19 % contre 5 %).“

sources INSEE : • https://www.insee.fr/fr/statistiques/3689165 • https://www.insee.fr/fr/statistiques/5227614 • https://www.insee.fr/fr/statistiques/5422681

En résumé :
L’application de la résidence alternée n’est toujours pas respectée en France depuis plus de 20 ans (loi du 4 mars 2002).
Une discrimination évidente, puisque plus de 4 fois sur 5 la résidence est accordée à la mère. Bien que les cas d’accords entre parent représentent Ce malgré que plus de 35 à 45%* des pères qui demanderaient une garde principale ou alternée aujourd’hui ou encore lorsque la mère demande la garde principale ou exclusive et qu’elle obtient dans 75% des cas.

Ces décisions de justice restent bien trop souvent basées sur des injonctions sociales obsolètes ou des préjugés de genre, mais surtout ne prennent pas suffisamment en compte les situations réelles des parents ou des enfants. Non seulement cela favorise les conflits parentaux mais aussi et les inégalités de genre, mais surtout va à l’encontre total de l’intérêt supérieur de l’enfant de pouvoir maintenir des liens avec ses deux parents.

* Pourcentage estimé par rapport à une analyse des chiffres du rapport résidence de 2013 (sur chiffres de 2012) et qui démontre que sur l’ensemble des demandes, cas d’accords et de désaccords compris, qu’en 2012, 37,5% des pères demandaient déjà et à minima une résidence principale ou alternée. On peut donc selon les tendances sociologiques actuelles, où les égalités femmes-hommes évoluent de façon rapide et où pères sont toujours de plus en plus impliqués dans l’éducation et l’entretien de leurs enfants, évaluer ce chiffre à 45% voir peut-être beaucoup plus.