Fin septembre, Fabien Wald, candidat de la liste “Défendre les enfants”, a tenu une visioconférence avec la députée Aurore Bergé, ex-Ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations. Cet échange a permis de mettre en lumière des questions cruciales concernant les droits des enfants, l’égalité parentale et les problématiques liées à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). La députée s’est montrée particulièrement sensible à plusieurs sujets évoqués par Fabien Wald et s’est engagée à porter certaines propositions au plus haut niveau.
Un soutien marqué à la résidence alternée et à l’égalité parentale
Parmi les points centraux de la discussion, l’égalité parentale a occupé une place prépondérante. Aurore Bergé a manifesté un vif intérêt pour la proposition de loi portée par la sénatrice Mme Doineau, visant à favoriser le recours à la résidence alternée. Sensible à cette question, la députée s’est engagée à remonter cette proposition à Gabriel Attal, président de son groupe à l’Assemblée nationale, afin qu’elle soit inscrite à l’agenda parlementaire. La mise en lumière des bienfaits de la résidence alternée, soutenue par des études comme celle de l’Institut national d’études démographiques (INED), a renforcé l’idée que ce mode de garde pourrait jouer un rôle clé dans l’amélioration des relations familiales post-séparation, tant pour les enfants que pour les parents.
L’étude de l’INED, citée durant l’entretien, montre d’ailleurs que la résidence alternée, en plus de ses bienfaits pour le bien-être des enfants, présente également des avantages sur le plan professionnel, notamment en termes d’égalité des genres dans l’emploi, en facilitant un meilleur équilibre des responsabilités parentales et professionnelles entre les parents séparés.
Égalité de traitement pour le 3919 : une ligne téléphonique accessible à tous
Autre sujet d’importance, l’égalité de traitement pour la ligne téléphonique 3919 dédiée aux violences conjugales. Fabien Wald a soulevé la question de son accessibilité pour les hommes, une préoccupation à laquelle Aurore Bergé a prêté une attention particulière. Par la suite, la députée a confirmé, par courriel, que cette ligne est bien accessible aux hommes.
Ce geste constitue une avancée pour assurer une aide équitable à toutes les victimes de violences conjugales, sans distinction de genre.
La Cour des comptes et le coût réel de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE)
Durant l’échange, Fabien Wald a également abordé la nécessité d’une transparence accrue concernant le coût réel de l’ASE. Aurore Bergé a reconnu l’importance de ce sujet et a promis de remonter la proposition visant à permettre à la Cour des comptes d’effectuer un chiffrage précis des dépenses liées à l’Aide Sociale à l’Enfance. Cette démarche pourrait apporter une meilleure visibilité sur les dépenses publiques et améliorer la gestion des ressources allouées à la protection de l’enfance.
Chiffres sur les non-représentations d’enfant et éloignements géographiques volontaires
Par ailleurs, la députée a pris connaissance avec intérêt des chiffres relatifs aux non-représentations d’enfants (NRE) et aux éloignements géographiques volontaires (EGV). Ces deux phénomènes constituent des obstacles majeurs à l’exercice de la coparentalité et aggravent les conflits post-séparation, impactant les enfants autant que les parents. L’engagement de la députée sur ces questions montre une prise de conscience nécessaire pour mieux encadrer ces situations, souvent sources de souffrance pour les familles.
Un engagement en faveur de l’équité et de la transparence
Au terme de cet échange constructif, Aurore Bergé s’est engagée à faire remonter plusieurs des propositions discutées à l’Assemblée nationale, illustrant ainsi son implication dans la défense des droits des enfants et l’égalité parentale. Cet entretien marque une étape importante pour la liste “Défendre les enfants”, dans leur combat pour une justice familiale plus équitable et des politiques publiques plus transparentes.
La visioconférence a donc permis de poser les bases d’une collaboration future pour améliorer la condition des enfants et des parents en France, avec l’espoir que ces propositions aboutissent à des actions concrètes au niveau législatif.